Faulx

Couper l'herbe en douceur. headers/faulx.jpg

Tout part de là, cette envie de moins. Alors lorsque mon valeureux destrier à quitter ce monde j’ai opté pour la faulx.

L’outil parait tout simple et il l’est. Son utilisation en revanche doit être rigoureuse, appliquée.

La faulx est constituée d’un manche avec deux poignées avec lesquelles l’on vient placer une lame au bout. Par simple mouvement de rotation, la lame parcourt un demi-cercle (180°) et, au contact de la végétation, coupe cette dernière.

Pendant un an j’ai utilisé une lame de 70cm de la taillanderie italienne Falci. Débutant, j’avais du mal à la battre et la fauche s’est avérée plus dur au fur et à mesure. Depuis j'ai changé pour une lame Fux de 60cm. Plus légère, plus facile à utiliser.

Le fil (deux ou trois millimètres) de la lame doit être aiguisée toutes les cinq minutes avec une pierre pour l’affuter et après quatre heures de fauche, elle doit être battue avec un marteau à battre sur une enclumette afin d’étirer le fil pour qu’il retrouve son redoutable tranchant.

Le battage est un art qui nécessite de prendre son temps, de frapper avec une force constante.

Petits Conseils d'un débutant

Pour régler la hauteur du manche :

mesurefaulx.png

J’ai mis du temps à comprendre l’importance de ce réglage, et une fois bien ajustée la fauche n’a plus rien à voir. La poignée du haut (main gauche pour les droitiers) doit être placée à une coudée de celle du bas.

Il est également possible de régler son manche en ajustant en premier la poignée de la main gauche afin qu’elle arrive au niveau des épaules. Reste ensuite à ajuster la deuxième pour qu’elle se trouve à une coudée de la première.

Il se peut que la lame nécessite une légère élévation supplémentaire lorsque vous vous attaquez à de l’herbe trop dense pour éviter que la lame se coince dans la terre. En général, lorsque vous achetez une faulx, différentes cales sont livrées avec.

Selon la longueur de la lame, le précédent conseil s’applique aussi.

Bonne fauche !

There was never a sound beside the wood but one,

And that was my long scythe whispering to the ground.
What was it it whispered? I knew not well myself;

Perhaps it was something about the heat of the sun,

Something, perhaps, about the lack of sound—

And that was why it whispered and did not speak.

It was no dream of the gift of idle hours,

Or easy gold at the hand of fay or elf:

Anything more than the truth would have seemed too weak

To the earnest love that laid the swale in rows,

Not without feeble-pointed spikes of flowers
(Pale orchises), and scared a bright green snake.

The fact is the sweetest dream that labor knows.

My long scythe whispered and left the hay to make.

By Robert Frost

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