Son origine remonte au néolithique, beaucoup de pays dits sous-développés l’utilisent encore massivement aujourd’hui. La houe s’est, cependant, perdu d’usage dans nos contrées et pourtant, son utilisation reste facile et polyvalente.
L’outil est souvent confondu avec la bêche, la binette hors son utilisation est tout autre, pouvant parfois empiéter sur le terrain des autres.
Vous en trouverez dans les magasins de bricolages et de jardinages, mais la standardisation entrainée par la réduction des couts de production fait que ces outils sont mal conçus et sont rédhibitoires pour deux raisons:
- La taille du manche
- La qualité du fer
Dans certaines cultures africaines il faut se pencher pour travailler la terre, un travailleur doit souffrir pour mériter son rang dans la société. En France, les marques proposent des houes avec des manches compris entre un mètre et un mètre vingt, forçant l’utilisateur à travailler avec ses muscles plutôt que de faire travailler l’outil.
Le fer est quant à lui divisible en deux parties, l’oeil et l’outil. Le plus souvent l’oeil est soudé au reste du fer sans prendre le temps de le retremper afin de consolider le tout. À la moindre pierre tapée un peu trop fort et ça se fragilise et finit par casser.
La solution est une fois de plus venue du site La Frontière où on y trouve des houes venant d’Italie, forgées d’un seul bloc, avec un manche d’un mètre quarante.
Ainsi en travaillant la terre le buste reste droit, seul la force des bras est sollicitée pour mettre en marche la force d’inertie de la houe. Le mouvement des bras doit être légèrement circulaire pour favoriser la prise de vitesse et la force d’impact.
Autre chose à ne pas négliger, la forme du fer. Il en existe plusieurs, adaptés aux types de sols et de travaux.
Enfin, il ne faut pas négliger l’affutage du fil de la houe, devant être limé à la lime plate sur le côté extérieur puis un simple passage sur la face intérieure pour supprimer le morfil.
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